Bovins de boucherie La réduction de l’offre laitière va fluidifier les échanges
Dans les semaines à venir, les éleveurs vont se consacrer aux travaux de saison et seront, de fait, moins disponibles pour la commercialisation de leurs animaux. À ce stade, le marché des réformes laitières est à l’équilibre.
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Les abattoirs expriment des besoins mesurés. Bien que le steak haché reste un produit sollicité dans les grandes et moyennes surfaces (GMS), la demande en minerai est modeste sans le débouché de la restauration hors domicile (RHD).
En réformes laitières, la tendance est à la stabilisation des prix dans les vaches prim’holsteins convenables. Les femelles P+ se commercialisent autour de 3 € dans les abattoirs. Il y a un an, leur tarif était de 2,60 €. La grande majorité des vaches P=3 se négocient entre 2,85 et 2,90 € sur les marchés ou dans les campagnes.
Du côté des vaches normandes et montbéliardes, la situation reste compliquée. Faute de débouchés dans la restauration, leurs prix se rapprochent doucement du niveau des laitières. Les vaches O+ se vendent autour de 3,25 € (cotation entrée abattoir).
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